��������Tr�s chers amies et amis,
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Ce m�morable 10 avril 2005, le temps pr�vu en fin de r�union aux �changes et t�moignages s�est trouv� �court�.
Vous avez donc �chapp� au mien�!!!
L�avantage de l��crit est que vous pourrez l�interrompre sans somnolence discourtoise�
Bon courage�!!!
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Merci � Michel BLANC (c�est lui qui m�a appris l�existence et l�action de Jeannine et Michel NIVOIX),
Merci � Jeannine et Michel NIVOIX (ce sont eux qui m�ont propos� de participer au voyage � Berlin),
Merci � Claudine SCHMIDT, Marie-C�cile ZIPPERLING, Peter GERHARD et les autres b�n�-voles qui ont contribu� � ce chaleureux et tr�s instructif s�jour.
Et bien �videmment, merci infiniment � Jean-Paul Picaper et � ses "comparses" sans qui nous ne nous serions pas rencontr�s.
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A mes remerciements � Jean-Paul, j�ajoute la pr�sentation d�excuses pour le proc�s d�intention qu�int�rieurement je lui ai adress�.
Je lui avoue avoir stopp� la lecture de son livre � mi parcours.
Je croyais �tre "pi�g�" par un strat�ge du tirage � cause des exemples, tous m�lodramatiques, que je croyais choisis � dessein.
Et non d�couvrir un t�moin, initiateur d�actions concr�tes pour tenter d�aider beaucoup d�entre vous � surmonter leurs souffrances.
C�est pr�cis�ment � cause de ces souffrances que je prends le risque, en �voquant feu ma tr�s v�n�r�e M�re et ses trois fils, de vous importuner.
J�esp�re en contrepartie, contribuer � ce que certaines cicatrices soient moins douloureuses.
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D�apr�s ce que j�ai entendu, ces souffrances s�articulent autour de deux questions�:
l�une fondamentale�: Sommes nous des enfants de l�Amour�?
L�autre moins�: Notre vie d�adulte a-t-elle �t� p�nalis�e par des attitudes ��anti p�re inconnu�� ou (ou et�!) ��anti allemandes��.
Et si cela a �t� le cas, est-ce que ce ressenti correspondait objectivement � des r�alit�s�?
Prenant encore un autre risque, celui d�anthropologue d�occasion plus familier de tracteur, bo�te � gros outils que de d�bat d�id�es et de surcro�t, ayant mal assimil� des ouvrages de
vulgarisation "psy" dont il
manquait des pages, je me permets n�anmoins, fort de notre exp�rience, d��mettre l�hypoth�se suivante�:
Puisque pour ma m�re et mes fr�res, tout s�est � peu pr�s bien pass� pour les raisons d�velopp�es ci-dessous, on peut imaginer qu�� contrario, d�s la naissance de l� "enfant maudit", une maman conditionn�e n�gativement
par tout l�entourage pour les raisons �voqu�es plus loin, lui transmet cette conviction.
Par la suite, selon le principe qu�un interlocuteur agit bien souvent en fonction de ce qu�il lit chez l�autre, nous aboutissons � d�injustes souffrances.
Comparaison hardie�:
Un ami, connaissant bien les chiens, me dit quand il voit le sien "p�teux", la t�te et la queue basse, il sait qu�il a commis une faute, et en cons�quence, doit lui botter le train et non le caresser !!!�
(je vous avais pr�venu, tracteur agricole et bo�te � gros outils me sont plus familiers que les circonvolutions de la rh�torique qui sied autour du divan chez le psy de service�!!!�).
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R�ponse � la premi�re question�:
Sommes-nous des enfants de l�Amour�?
Oui et en voici les preuves�:
De l�amour, il en fallait pour, d�une part, survoler la barri�re de "l�ennemi", "l�occupant" et d�autre part, les usages de l��poque n�autorisaient pas la femme � ouvrir ses bras aussi
facilement qu�� l��re des tournantes, Love story et autres expressions des "progr�s" de notre civilisation.
Je sais que mon analyse peut surprendre � cause des t�moignages de passivit�, au mieux, ou de participations actives aux s�vices physiques et moraux, au pire, auxquels se seraient livr�es certaines mamans.
Il faut comprendre que l�enfant de l�allemand devenait au fil du temps et � cause principale-ment de l�absence de celui-ci, la preuve de plus en plus vive, concr�te, pesante, culpabilisante, non plus de l�amour qui avait
transcend� deux �tres, mais de la justification du bien fond� des reproches incessants exprim�s par un entourage, dont la confrontation avec le contexte politique et �conomique du moment, ne favorisait pas l��vocation du
sublime qui avait pouss� des amoureux � fusionner.
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R�ponse � la deuxi�me question�:
Notre vie d�adulte a-t-elle �t� p�nalis�e par des attitudes ��anti p�re inconnu ou (ou et�!) ��anti allemandes��.
Toujours pour tenter d�aider mes fr�res et s�urs d�infortune � ne pas se croire "marqu�s" en tant qu�enfants d�Allemands, je cite des faits dont le concret devrait les convaincre qu�une amiti� nourrie par des �preuves
communes et vaines entre les populations fran�aises et allemandes n�a pas eu � attendre sa "m�diatisation" par DE GAULLE et ADENAUER vers 1960 pour exister.
Que de fois nous a-t-on relat�, venant de soldat allemand comme pour s�excuser d��tre l�:
la guerre, gross malheure"�
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Michel AUDIARD �voque l�occupation dans l�un de ses ouvrages�:
Apr�s les bombardements, les municipalit�s confront�es � des choix de reconstruction (piscine ou th��tre ou stade ou cin�ma, etc�), interrog�rent les habitants sur leur mode de vie.
A la question�: "derni�rement, qu�elle fut votre occupation pr�f�r�e�?"
Il para�t que beaucoup r�pondirent�: l�occupation allemande�!!!�
Redevenons s�rieux�:
En tant qu�ex-concessionnaire de marque japonaise pendant 20 ans (Nissan en l�occurrence), j�ai eu maintes preuves que les d�cisions d�achats int�graient le facteur politique.
Dans les ann�es 70, soit 30 ans apr�s la lib�ration, malgr� leurs tarifs avantageux au regard de leurs sur�quipements, leurs garanties, leurs finitions, maints clients refusaient d�acheter japonais arguant dans un
amalgame parfois confus mais n�anmoins dissuasif : p�ril jaune, Pearl Harbour, Kamikaze, alliance avec Hitler ou parfois, plus insidieux, la crainte de passer pour de mauvais citoyens.
Par contre, sit�t la guerre finie, sans avoir le sentiment d��tre de mauvais patriotes, nos
agriculteurs se pr�cipit�rent sans �tat d��me sur les productions allemandes�: tracteurs Deutz, Lanz, Fendt, Algaier, Porsche,
etc�
Les automobilistes sur les Mercedes, Opel, V. W., N. S. U., Auto union, Porsche, etc�
Les m�nag�res sur Mi�le, Blanckpunt, Bosch, etc, etc�
J�attends avec curiosit� que des bataillons de politologues, sociologues, anthropologues, psychologues, et encore plein d�autres "logues" me
d�montrent la sottise de lire dans ces trois exemples de comportement,
l�absence totale de prise de position "pro" ou "anti".
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Apr�s lecture ci-dessous, de la vie relativement favorable de notre M�re, j�esp�re vivement que le ressentiment que certains �prouvent vis-�-vis de leurs
parcours se trouvera all�g� dans la mesure o� ils prendront conscience que le point d��quilibre du destin �tant tellement sensible, qu�un seul
petit souffle eut pu en changer la couleur.
L�exemple type est que si ma m�re n�avait pas ressenti plus d�amour que de r�probation,
sa vie et n�tre eurent �t� diff�rentes.
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Ma m�re venait de terminer ses �tudes dans une institution religieuse quand en fin 39 d�but 40, elle "succomba � l�envahisseur"�
La guerre semble loin !, et ne disent-il pas depuis toujours :
"Heureux comme Dieux en France" !.
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Fin juin 1944: �a sent le roussit ! , cette Kubelwagen �tait la voiture de service de mon p�re quand il �tait responsable du mess des sous-off situ� � l'angle de la rue Rollon et la rue Jeanne d'arc � Rouen (curieuse repetition du destin: moi aussi je remplis cette mission, mais au fort de Tourneville au Havre de 1963 � 1964!).
Il ne roulait pas encore sur les jantes comme l'on dit, mais la roue de secours �tait deja kaput !
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Mon p�re lors d�une de ses visites chez nous en 1974. |
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Maman, ma demi s�ur Doris et sa fille Dorth.! |
1990: Preuve que la guerre n'a pas eu que des effets n�gatifs gr�ce aux amours d'un militaire allemand et d'une Fran�aise .
(c'est moi qui prend la photo et mon fr�re Bernard et ses deux fils sont absents: Ma m�re est assise et de Gauche � droite : Helmut, �poux de Doris, mon fr�re �ric, ma demi s�ur Doris, Claudine �pouse de �ric, �liane ma femme, Dorth et son copain, ma bru Nathalie et son mari Laurent , une copine de mon fils Christophe qui est � sa gauche, Muriel et son mari Fr�d�ric qui est �galement mon fils .
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Ao�t 44, 3 gar�ons Bernard, Carl, Eric concr�tisaient leur amour. Leurs 5 ans de vie commune � Maromme, banlieue ouvri�re de Rouen o� mon p�re �tait
responsable du mess des sous-officiers � l�angle des rues Jeanne d�Arc et Rollon, �taient connus de tous.
Epuration oblige, un proc�s pour collaboration s�ensuivit.
Elle r�pondit au juge qu�en ce qui concerne sa vie amoureuse, elle n�avait de compte � rendre qu�� Dieu.
Heureusement, des t�moignages en sa faveur venant des voisins de la cit� ouvri�re lui
�pargn�rent la tonte publique.
Voici pourquoi�:
En ces temps de guerre, la mode pour se d�barrasser de quelqu�un, consistait
� le d�noncer anonymement � la Kommandantur d��couter Radio Londres ou pire, d��tre r�sistant.
Cet afflux de lettres n���tait pas toujours pris au s�rieux. Toutefois,
quelques unes �taient confi�es aux militaires diss�min�s dans Rouen pour contr�le.
C�est ainsi que mon p�re pu pr�venir nos voisins, parents de mes parrain et
marraine� Jeannine et Claude Renault, de baisser le son �
l�heure de Radio Londres�!!!�
Le juge lui conseilla n�anmoins de quitter la r�gion.
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A Le Gros Theil dans l�Eure, 500 habitants, notre origine �tait connue de tous de par les dires de Maman, et deux de nos pr�noms, KARL et ERIC le
confirmaient.
Notre int�gration dans ce petit village s�est faite relativement facilement.
Ses habitants ne lisant pas de honte, de culpabilit� ou de quelque autre complexe que ce fut dans notre �tre, les conduisaient � l�indiff�rence pour la plupart.
Je dirais m�me, et aussi paradoxal que cela puisse para�tre � certains des "enfants maudits" avec qui j�ai discut� � Berlin, mes fr�res et
moi avons parfois b�n�fici� d�une volont� d�entr�aide car, � l�instar de la quasi totalit� des fran�ais par la suite, nos voisins
avaient � c�ur de d�montrer que toutes ces trag�dies �taient du pass�.*
L�adh�sion massive � cette conviction, s�est nourrie de l��vidence que les horreurs
de cette guerre �taient pour la plupart, non pas de l�initiative des
militaires, (C.F. les attentats contre Hitler) mais directement ou indirectement du pouvoir nazi.
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Il est �vident que forte, (surtout sans le savoir car pour elle, la question ne
s��tait et ne se posait pas) de son innocence, ce qui lui �pargnait la
suffisance, notre M�re a agi d�une mani�re qui inspirait le respect,
faisant comprendre (involontairement)� qu�elle n��tait
pas du genre � s�en laisser conter�
- L�essence �tant rationn�e, les tickets pour les propri�taires de voitures arrivaient de la
pr�fecture, en mairie.
Un jour, plus de tickets�!�
Ma m�re ne se contentant pas des explications du maire selon lesquelles il n�y en avait plus, se rendit � Rouen. L�employ� lui confirma les avoir adress�s
au maire du Gros Theil.
A son retour, le maire eut l� "�l�gance" de lui en donner en suppl�ment pour tenter de se faire pardonner sa tentative�
Autre exemple�:
- A la lib�ration, les bals fleurissaient. Maman s�appliquait � faire danser les prisonniers allemands travaillant dur dans les fermes du village.
Lors d�une ronde, fr�lant les "durs" du canton faisant banquette, elle entendit�: "Elle a couch� avec
les allemands et en plus, les fait danser maintenant".
Au tour suivant, elle entra�na d�autorit� l�un d�eux qu�elle savait bon danseur, et dans un je ne sais quoi d�cha�n�, � trois, ils virevolt�rent
d�abord sous des regards m�dus�s, puis imm�diate-ment suivis des bravos enthousiastes du public�!!!...
- ���Dernier exemple�que je cite car il y a prescription�!!!�
Dans notre quartier, la col�re grondait dans les cuisines, les caves, autour des clapiers et poulaillers�: tout disparaissait et l�on connaissait le coupable�!
C��tait le gros Henry, �norme et glouton matou des XY.
L�homme, conseiller municipal, grand et surtout tr�s grande gueule �touffait dans l��uf toute vell�it� de protestation.
Maman �tait scandalis�e.
Le r�veillon de No�l 1947 approchait.
Elle avait invit� voisins et prisonniers allemands � partager un moment de fraternit�.
Malgr� mes cinq ans, je revois encore la longue table � la blanche nappe dress�e
dans le couloir, car aucune des pi�ces n��taient assez longues.
Ce fut un tr�s grand r�gal par la gr�ce d�un gros "li�vre" aux rutabagas�!!!�
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Pour
nous galvaniser sans pour autant nous faire d�raper dans la suffisance, elle
nous prodigua de judicieux conseils�: aux quolibets habituels "t�te de boche" des �coliers de la communale, elle nous intima de r�pondre�:
"il vaut mieux un boche comme moi qu�un fran�ais comme toi�!�"
Nous le croyions ais�ment car d�une part, cette affirmation ne pouvait �tre que
"v�rit�" puisque maternelle, et d�autre part, �tait confort�e
� nos yeux d�enfants, par des crit�res qui bien que simplistes, nous �pargnaient
les complexes�: nous �tions toujours tr�s propres, studieux (souvent
dans les cinq premiers) et tr�s attentifs � la politesse.
Ces trois qualit�s � rarement r�unies chez un m�me �l�ve,
surtout en ces rudes �poques et campagnes, nous valaient d��tre remarqu�s
favorablement par les adultes.
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Les faits ci-apr�s sont �galement repr�sentatifs de volont�
("involontaire") d�int�gration�:
L�auto-construction d�un "ranch", en l�occurrence quelques rondins et un toit en
papier goudronn�, (c��tait l��poque de Kit Karson � la t�l�).
Avec les copains, nous jouions aux cow-boys en chevauchant un fringant Mustang (en
l�occurrence Cadet, un �ne tr�s familier). Ces comportements coupaient
court aux soup�ons de tendance germanophile excessive, dont nos culottes de
cuir auraient pu nous valoir l�accusation�!!!�
Cela �tant cadr�, il lui fallut travailler tr�s dur pour �lever seule ses trois
enfants.
Fiert� oblige, elle n��changeait rien d�autre que des sentiments filiaux tr�s chaleureux avec ses parents.
Cela a commenc� par la vente de tissus sur les march�s.
Souvenirs tr�s tristes o� elle nous confiait � des voisins (Mr et Mme LEMOINE) � la fois
bourrelier et producteur laitier.
Leur extr�me gentillesse ne nous �vitait pas de grelotter en faisant p�turer les
vaches le long des talus, � cause de l�insuffisance de surface des herbages
de la fermette.
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Grand bonheur en 1949�:
Achat d�une petite ferme herbag�re dont les terres �taient � l�abandon, en
lisi�re de for�t, � Saint Nicolas du Bosc � 3 kilom�tres du Gros Theil o�
nous habitions.
Mes deux fr�res y habitent toujours, Bernard (l�a�n�) est en retraite de garde forestier.
Eric, (le cadet) en est le maire et principal employeur (50 personnes) en tant que constructeur de maisons individuelles.
�
Exemple tr�s r�cent ��d�int�gration���:
Dimanche 24 avril 2005, c��tait la Saint Georges, patron du Gros Theil.
La f�te battait son plein.
J�arrosais au caf� de L�AGRICULTURE une rencontre avec Monsieur BOUTEL, boucher pendant 32 ans au village.
Deux fr�res, Claude et Michel FERRAND entrent.
Retrouvailles, tapes dans le dos, rigolades, souvenirs, etc�
��Tu vois, me dit Claude, la guerre n�a pas eu que des mauvais c�t�s puisque t�es l����
(Heureusement il pleuvait, ��l�humidité » m�obligea � essuyer yeux et lunettes�!)
Venant de cette famille, cette remarque a du poids�: son grand p�re est mort
gaz� en 14-18 et la gestapo qui se doutait que son p�re aidait les r�sistants,
l�entoura des ��soins�� que l�on devine.
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Pour terminer, je t�moigne avoir �t� tr�s tr�s impressionn� par la sinc�rit�,
la ferveur de Monsieur le directeur HEINZ GERD REESE, dimanche soir 10 avril
2005 � Berlin, au restaurant le Caveau, quand il a pr�sent� des excuses au
nom du peuple allemand pour les d�g�ts que la guerre a provoqu�s en Europe.
Je lui ai �crit, ��mandaté » en cela par tous les camarades pr�sents � qui j�en ai parl�, que les
excuses concernant la responsabilit� du peuple allemand dans la guerre, me semblent
sans objet, puisque les historiens sp�cialistes de l�action psychologique,
quasiment unanimement, ont d�montr� comment des techniques de manipulation
au service d�un seul individu diabolique, pouvaient entra�ner un peuple
dans les horreurs que l�on sait.
Puisse la conscience du poids de ces horreurs dans un des plateaux de la balance de
la guerre, fusse d�une incidence infinit�simale, �tre soulag�e, dans
l�autre plateau, par les vies d��tres fonci�rement anim�s de sentiments
fraternels et pacifiques, qui �taient pr�sents dans cette salle et ailleurs.
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Je vous remercie pour votre attention et esp�re vous retrouver tr�s bient�t.
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Carl EDOUIN
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* Michel Blanc t�moigne �galement dans ce sens.
Cette rubrique est ouverte � tous et � tous sujets n'ayant m�me parfois qu'un tr�s lointain rapport avec le 4x4
( souvent pas du tout d'ailleurs ! ).
N'h�sitez pas � poser des questions.
Et surtout, merci � l'avance pour vos commentaires, pr�cisions ou suggestions parce que nous avons parfaitement conscience que nos lacunes ou informations incompl�tes peuvent nous avoir conduit � une opinion erron�e: [email protected]