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Il n'y a pas que le 4X4 dans la vie et il parait qu'un confr�re nomm� Larochefoucauld (si j'ai bien compris, son garage s'appellerai "MAXIME 4X4"), r�p�terai : "Qui vit sans folie, n'est pas si sage qu'on le croit ".

Inscription au plus tard le 15 juin 2014 : [email protected] (tel à éviter 02 32 46 23 59) en précisant nom-prénom, adresse postal, téléphone, courriel, nombre de personne et type de voiture.
Le mot « balade » prend toute sa signification en notant que dans les 80 kms de celle-ci, les distances ponctuant les neuf arrêts ou « ralentissements photos » ne dépassent pas 8kms sauf deux de 15 kms !
Rencontre sous le signe de la voiture de collection et de la défense de la langue française
Toutefois, la participation à cette « balade » n’implique pas obligatoirement l’usage d’un véhicule ou moto de collection, ni de bien maitriser l’imparfait du subjonctif !
Pour diverses raisons dont les principales sont les « dictatures » de la télé et d’internet, chacun s’accorde à penser nécessaire d’ouvrir nos cercles respectifs car nous prenons heureusement de plus en plus conscience « grâce » ou « à cause » de celles-ci, rien ne remplace des échanges de vives voix.
En plus et à parler franchement, un autre facteur motive mon action : le regard des Autres !
Et oui, je ne suis pas le roc que vous croyez connaitre : je confesse y être sensible !
En l’occurrence quand je révéle à mes amis collectionneurs mon militantisme dans l’esprit et parfois au sein de l’association D.L.F. (Défense de la langue française), je peine sous des regards apitoyés trahissant « ça ne doit pas être rigolo la compagnie de vieilles barbes imprégnées du moisi de leurs grimoires abscons » .
Et inversement chez D.L.F. : « tiens, je le croyais adulte alors qu’en fait il continue à faire mumuse avec de vieilles autos bringuebalantes ! » .
Il me semble donc primordial d’œuvrer pour que chacun ait une vision plus juste de ceux qu’il ne connait pas .
Suggestions pour tenter de remédier à ces opinions caricaturales :

Rendez-vous dimanche 22 juin 2014 à 11 h au garage 4x4edouin au carrefour de Malbrouck 27300 Carsix.

11h : apéro/visite de notre garage écologique dans sa réalisation et autarcique dans 11 domaines (détails : www.4x4edouin.com et lauréat de la fondation Ushuaia-Nicolas Hulot en 1993). Mini musée autos, 4x4 civils/militaires, motos, tracteurs, expo peintures et sculptures, pianos, potager, basse-cour, bergerie et expo à thèmes variables (actuellement 60 panneaux illustrent la côte d’Albâtre).

12h : Déjeuner « tiré de votre panier ». Seront offerts par 4x4edouin cidre, jus de pommes et café avec calva ou non. Barbecue, tables et chaises à disposition à l’abri.
Important : aucun couvert ne sera à votre disposition

13h30 : causerie digestive sur le thème de la défense de la langue française en particulier débats sur les synonymes du mot « travail ». www.langue-francaise.org
En plus du prétexte à causer (qui à lui seul suffirait !), l’objectif de nos « travaux » sur certains mots est de supprimer la charge négative qui les plombe injustement quand ils ne sont pas utilisé dans leur bon contexte. Et ainsi directement agir sur notre moral.
L’exemple le plus connue est celui de l’association des mots « mauvais temps » avec pluie/froid et « beau temps » avec soleil/chaud au lieu de « temps pluvieux/froid » ou « temps ensoleillé/chaud ».
Je ne crains pas de m’attirer les foudres des « méteoroleux » médiatiques quand ils pataugent avec « moche », « triste », « pas réjouissant » etc., etc. …………(je rends toutefois un hommages très appuyé à l’une d’elles qui s’interdit pareil sottise). A croire qu’ils ne s’adressent qu’à des citadins retraités « bronzeteux » et écervelés. C’est oublier que l’eau est indispensable à la vie en général, est en particulier à tous ce qui concourt à notre alimentation. Et en débutant la journée avec ces adjectifs réducteurs, c’est se priver du bonheur des communions spirituelles avec des mondes souvent invisibles qui soit sont en repos pour reconstituer leurs forces grâce au froid, ou s’épanouissent grâce à l’eau.
Notre belle langue française pourtant réputée par sa richesse qui permet de tout désigner avec un mot adéquat grâce à une quasi absence d’homonymes, semble « infirme » avec le mot « travail ». Mot qui ne l’oublions pas, a pour origine dans la Rome antique le « trepalium » qui était un engin de torture composé par trois pieux enserrant le cou du supplicié. Bien que n’étant pas historien en étymologie, je m’enhardis à supputer que l’usage du mot « travail » en tant que proche synonyme de « supplice », est apparu lors de la révolution industrielle quand des puissances financières inhumaines (pléonasme ?) imposèrent leurs cadences grâce à des forces motrices (eau, électricité et vapeur) libérées des rythmes biologiques (homme, cheval, bovin).
Comme nous le savons tous, ce mot « travail » concerne aussi bien le travailleur manuel à bout de force, la maman accouchant, un instrumentiste répétant une partition*, une étude sur un sujet donné et même suprême honneur, associé il y a peu à la grandeur d’autres mots dans la devise de notre pays : « Travail-Famille-Patrie » , etc., etc. …………………. Si nous rapprochons ce dernier exemple à la fameuse loi sur les 35h qui proclamait la diminution du temps de travail comme une « victoire », nous mesurons la distance entre leur signification positive ou négative.
Prenant le risque de l’outrecuidance, sensibilisons l’état-major de DLF sur son rôle de « lanceur d’alerte » vis à vis d’éventuelles adéquations avec des mots comme « labeur », « ouvrage », « action », « exercice », « besogne », « occupation », « service », « fonction » etc., etc.
* Ces réflexions sur le mot « travail » qui me « turlupinaient » depuis longtemps, prirent corps en aout dernier dans la cathédrale de Saint Dié. Après avoir entendu l’organiste « m’emmener dans les étoiles », elle répondit à mes remerciements : « j’aime travailler » mes partitions dans le calme du matin !

14h30 : départ pour un trajet de 10 kms pour une vue panoramique de Bernay par un passage sur la promenade des Monts puis 15 kms plus loin, visite du Moulin de Prey à Broglie route de la Trinité de Réville (ex. usine de fabrication de confitures des années 1900, éco musée et découverte de la passion du maitre des lieux monsieur Alain-Michel Béa pour l’entomologie en détaillant son impressionnante collection.

16h : départ d’un trajet de 5 kms pour un bref arrêt photo sur les fossés et le pont-levis du manoir du Blanc-Buisson où La Varende situa son roman « La sorcière ». Puis 15 km en direction de la tour de Thevray (histoire de la Tour de Thevray dans Google).

17h : départ d’un trajet de 5 kms en direction d’Ajou hameau de Saint Aubin sur Risle pour une visite dégustation dans la ferme fruitière du domaine des Framboisiers de Monsieur Prévost.

18h : retour vers le garage par Beaumesnil à 5kms (photo du château possible sans descendre de voiture) ; Gouttières à 2kms et son église ; Beaumont le Roger à 8 km et le manoir du Hom (entièrement entouré d’eau) puis les ruines de son abbatiale avec ralentissements photos possible; Serquigny à 7km et retour au garage 4x4edouin par 8 km de très petites routes communément appelées cheunou « sentiers de lapins » .
Compte tenu d’impératifs d’emplois du temps, de distances ou d’ intérêt pour tout ou partie du programme, et dès lors que vous nous aurez précisé le nombre de places pour déjeuner dans le garage au moment de votre inscription, soyez assuré que vous ne froisserez personne en arrivant en cours de « balade » ou en la quittant avant sa fin.
Hormis votre éventuelle participation aux frais de fonctionnement du Moulin de Prey*, aucun frais d’inscription n’est demandé. Mais en contrepartie seront « exigés » votre bonne humeur, sens de l’humour, indulgence et surtout : le strict respect de la règle qui consiste lors d’un déplacement en convoi, à s’arrêter dès que le suivant n’est plus dans votre rétroviseur .
Comprenez que cette journée doit autant être un moment de plaisir pour les participants que pour les organisateurs.

Inscription au plus tard le 15 juin 2014 : [email protected] (tel à éviter 02 32 46 23 59) en précisant nom-prénom, adresse postal, téléphone, courriel, nombre de personne et type de voiture.

Merci à l’avance et au 22 juin .

Eliane, Laurent, Carl Edouin et l’équipe du garage.

*Selon une formule bien rodée lors de nos concerts, pièces de théâtres ou balades, ce n’est pas à vous de subir notre manque de discernement vis-à-vis de votre plaisir ou intérêt. C’est pourquoi vous pourrez l’exprimer en remettant votre contribution dans une corbeille qui si elle ne contient pas le montant souhaité ; c’est-à-dire si en multipliant le nombre de visiteur par le tarif unitaire de 4 euros nous n’atteignons pas ce montant souhaité, 4x4edouin fera le complément.

Visite du garage, déjeuner "tiré du panier" et causerie sur les définitions et leurs déviances du mot "travail".
"Miracle" du végétal
En 2009, peu après la construction en béton de la rampe d’accès , surgit une petite pousse d’érable sycomore. J’attribuais la germination de celle-ci aux réserves contenue dans la graine. Surprise : au fil des semaines et à la vue de son développement,  il me fallut admettre que les racines avaient traversées les env.1 mètre de béton mêlé de silex qui les séparaient de la terre arable. Emue par cet hymne à la Vie et à l’aide d’un grillage adéquate,  je me suis employé à la protéger de l’avidité des lapin, puis des moutons ; et surtout, de la vindicte des préposés aux fauchages/désherbages grâce à des menaces insistantes et répétées qui me vaudraient le bagne à perpète si « l’œil de Moscou » de l’intersyndical du garage  en avait eu connaissance ! Après environ 5 ans, vous avez le résultat sous les yeux. Résultat qui m’épargna quelques « misères »  il y a un mois quand il me fallut bloquer un bélier qui comme ses gênes le lui commandaient,  fonçait tête baissée vers moi. Tentant d’imiter nos fringants rugbymans sur des pelouses bien moelleuses, je plongeais moi aussi tête baissée. S’il n’y avait pas plusieurs témoins, et les tartarinades n’étant pas mon fort, je n’oserai pas dire que c’est cet arbuste qui ployant (sans rompre), jusqu’au sol, me permis de me relever sans une égratignure , est toujours empoignant la toison de mon adversaire ! Libre à vous de sourire, mais je lis dans cet épisode une preuve des relations qui peuvent exister avec  un végétal .
Suite du séjour au garage.
Vue de Bernay du panorama des Monts.
Moulin de Prey www.le-moulin-de-prey.org
Manoir du Bois Baril à la Barre en Ouche.
Tour de Thevray
Ferme framboisière de Monsieur Jean-Jacques Prevost à Ajou. Il démontre qu'une progression "verticale" est à privilègier en face d'une "horizontale". Il milite également très activement dans la mise en œuvre de structures coopératives et le développement de l'économie sociale et solidaire car il a conscience des disfonctionnements de notre société (accroissement du chomage et de l'écart entre les plus pauvres et les plus riches).